Le Saint Suaire et l'affaire d' Alesia ... réédition !
Voici l' avant projet de la couverture de la réédition de mon livre... Un ajout sur le Saint Suaire sera mis en avant... De quoi surprendre bien du monde et aller à l'essentiel...
Voir ici dans ce billet, une explication sur l'apparition du Saint Suaire dans l'affaire d' Alesia.. LA QUETE DU GRAAL... légende ou réalité à redécouvrir..
.http://www.eclaireurcitoyen.fr/.../2012/09/23/25166286.html
Je précise que cette couverture de livre en projet a été inspirée à partir d'un tableau (réalisé par Chantal Berard - Bernardin) auquel nous avons ajouté l'entrée de la caverne d' Altar et le crâne que j'évoque dans cet ouvrage... Voici cet extrait dans le chapitre " Crâne et têtes dans l'art et la littérature "
"Cette scène, bien que singulière, ne susciterait pas tant d'intérêt si un autre auteur connu sous le pseudonyme célèbre de Stendhal, avec son fameux roman « Le Rouge et le Noir », ne reprenait la même intrigue pour son épilogue. En effet une certaine Mathilde de la Molle, descendante du personnage exécuté en place de grève le 30 avril 1574 a, sous la plume de Stendhal, effectué la même singulière action en enfouissant dans une « grotte-chapelle » la tête de son amant guillotiné la veille.
Mais, cette fois, la situation géographique de ce rituel est très significative pour notre enquête. Il s'agit d'une grotte des montagnes du Jura, lieu qui pourrait être l'ancien fief de la famille de la Roche.
Voici donc cet extrait de la dernière page du roman « Le Rouge et le Noir » : « Mathilde suivit son amant jusqu'au tombeau qu'il s'était choisi. Un grand nombre de prêtres escortaient la bière et, à l'insu de tous, seule dans sa voiture drapée, elle posa sur ses genoux la tête de l'homme qu'elle avait tant aimé.
Arrivés vers le point le plus élevé d'une des hautes montagnes du Jura, au milieu de la nuit, dans cette petite grotte magnifiquement illuminée d'un nombre infini de cierges, vingt prêtres célébrèrent le service des morts. Tous les habitants des petits villages de montagne traversés par le convoi l'avaient suivi, attirés par la singularité de cette étrange cérémonie.
Mathilde parut au milieu d'eux en longs vêtements de deuil et, à la fin du service, leur fit jeter plusieurs milliers de pièces de cinq francs.
Restée seule avec Fouqué, elle voulut ensevelir de ses propres mains la tête de son amant…
Pourquoi Stendhal a-t-il eu besoin de terminer son œuvre par une telle scène, qui déroge par rapport à l'intrigue de son roman ? Certes, en amont de son livre, il consacre tout un chapitre à la reine Marguerite… Mais pour quelle raison un être aussi modeste que Julien Sorel, le personnage principal du « Rouge et le Noir », aurait-il mérité un tel cérémonial ? Pourquoi donc cette quantité de prêtres et les milliers de pièces en offrande ? L'allusion et la supposition est si tentante qu'il nous est permis d'envisager cette scène finale comme le principal motif de la réalisation de ce roman – oh combien intrigant – à commencer par son titre « Le Rouge et le Noir », les couleurs de l'Église."