Belle époque, drôle de paix et sens de l'histoire...

 Afin de ne pas se couper des réalités environnementales et filiales, voici une image qui va peut être rendre nostalgique ou un brin envieux, ceux qui trouvent notre époque difficile. Mais il n’est pas certain que cette période était perçue comme aussi belle par ceux qui l’ont vécue en tant qu’adultes responsables… Mon illustration est en fait une photo de famille (mon père à 16 ans en 1936 sur deux chevaux) dont je suis fier car elle est emblématique du message que nous avons tous à faire passer.  Celui du passage d’un monde à l’autre.  Le labourage avec les chevaux qu’effectuent ces deux paysans était identique 2ooo ans en arrière ! (bien que le collier de traction date du moyen âge).

Sans doute à voir l’insouciance de ces jeunes hommes,  pourrait on dire « c’était le bon temps ! » , cependant…afin  de ne pas la revivre il est important de transmettre correctement l’histoire… En l’occurrence ici, quelques années après, en 1939 les chevaux furent réquisitionnés par l’armée et mes deux oncles mobilisés, puis prisonniers pendant 6 ans… enfin…20 ans auparavant la guerre 14 /18 tua la moitié des hommes et traumatisa les proches… A chaque époque , son lot de souffrances et de joies, l’essentiel étant d’y trouver sens , afin de ne pas avoir l’impression d’avoir vécu pour rien.

Comments

[jc-bonnot]

Merci, cette introduction a vraiment été pour moi un réel plaisir à rédiger. Elle m'a d'ailleurs servi paradoxalement d'élan à la magistrale conclusion (...) Il m'a semblé ainsi tout avoir accompli...Du plus simple et terre à terre avec ces deux cultivateurs, au plus alambiqué avec ce "diagramme- mandala" que j'ose avancer dans cette dernière et troisième compilation où la cohérence du début à la fin de l'ouvrage m'est apparue.

[Vhite Alaska]

J’adore cette photo ! Au fait je n’ai pas seulement aimé l’introduction mais aussi la conclusion, tant de choses qui restent à comprendre et à soulever. D’ailleurs j’ai aimé votre livre en entier. C’est un livre qu’on ne lit pas une fois mais plusieurs fois car il y a tant à découvrir. C’est vrai que j’ai l’habitude de relire mes livres plusieurs fois mais ils doivent être bons du style Garcia Lorca ! Quel homme ! Ou apporter des idées particulières, même contreversées.



Ana Gavalda qui est aussi populaire en Russie est nulle. Je crois qu’elle attire les gens au ras des pâquerettes. Ma fille a été sidérée quand je lui ai dit le succès de cette femme mièvre et bourgeoise. Elle n’avait pu lire que quelques pages puis abandonné. Moi non plus je n’ai pas pu finir son livre. Par contre il y a des livres très français que j’ai beaucoup aimés tant qu’ils n’essaient pas de se donner de grands airs. Quelqu’un qui écrit très bien c’est Andy Vérol, mais son caractère est absolument odieux. Je l’avais en tant qu’ami. Cependant ce n’était qu’Andy Vérol pour Andy Vérol. Un jour il a affiché sur le mur de mon Facebook plusieurs godemichés et je recevais des centaines de commentaires sur ces godemichés à trois sous. C’est là que je me suis dit. C’en est trop, je l’élimine. Cependant je dois admettre que j’aime certaines de ses écritures et je vais sur son blog, en cachette, de temps en temps rien que pour le lire. C’est un véritable écrivain, mais il n’a rien de plus insupportable que ce genre d’écrivains et il serait bien le dernier que vous voudriez rencontrer. Il insulte ses Facebookiens. C’est drôle il ne m’a jamais insultée pourtant je lui en ai fait des remarques désobligeantes. Quand les choses se tasseront, j’achèterai son livre « Les derniers cow-boys français » mais pour acheter son livre je dois en commander d’autres car je paie des yeux de la tête pour me les faire livrer aux USA. Dommage qu’Andy Vérol soit pas sur Kindle. J’attends mon Kindle à tout instant.