Fin du monde ? Qu'en est il aujourd'hui au vu des systèmes monétaires ?

 Ce jour, serait celui de la fin du monde...d'après un prédicateur américain .  Sans doute cela prête à sourire, mais ce genre de prophétie nous rappelle à la fois le caractère temporel et intemporel de notre univers.

 Si l'on veut cependant se risquer à des spéculations en guise d'éclairage sur ce thème et s'il fallait faire une sélection d'un point de vue catastrophe planétaire,  je n'opterais pas pour un effet d'annonce immédiat, tel qu'un tremblement de terre suivi d'un tsunami, mais  pour le risque de Krach boursier !       Certes, nombres d'informations traitent de ce sujet et cela en devient ringard, voire lénifiant. Mais il se trouve que je reviens d'une conférence à Besançon qui traitait de la monnaie et des risques de son usage  aléatoire sur les marchés , http://www.aises-fr.org/videos.html . Alternative pessimiste, voire machiavélique qui sur l'heure me semble à tous points de vues la plus crédible. Pour autant, je ne me range pas entièrement derrière le "remède" autogestionnaire des intervenants car c'est là justement que se situe toute la différence...Le capitalisme qu'ils dénoncent, tout comme le libéralisme à la carte (basé sur le respect des désirs de chacun) est justement le genre d'attitude dont se nourrit le système en place, ou "La Bête" comme il est dit dans l'Apocalypse. Car, de nos jours "l'animal" prospère sur les bases de l'aide sociale financière généralisée et d'une démocratie débridée (...). Je n'ose pas dire instrumentalisée car "ils" ne savent pas se qu'ils font...pour exemple DSK, le président du FMI qui vient de "tomber", pour une regrettable  affaire de viol.

   Lors de cette soirée débat, j'ai bien tenté de mettre l'accent sur une question essentielle, à savoir le taux limite (basé sur le PIB) au delà duquel les pays pouvaient s'endetter en allant se financer sur le marché international...mais pour seule réponse, la plupart ont admis qu'ils n'en savaient rien. En effet, c'est bien aux préteurs de décider.... On voit donc ici, les limites de nos banques centrales "souveraines". Ce sont leurs pendants, les banques privées qui décident en fonction des conjonctures les plus bénéfiques pour leurs vues à court termes... D'autant plus que l'argent aujourd'hui est virtuel et n'est plus soumis aux réserves foncières d'autrefois (...)

  Concrètement, évidement, rien ne m'empêche d'adhérer au comité de réflexion organisateur de cette réunion, mais au vu de mes assertions religieuses sur le fond desquelles je compte apporter réponse à la situation, je crains de rencontrer une forte opposition.  En effet, je me range volontiers derrière ceux qui pensent que la régulation du marché ne peut avoir lieu sans juguler les désirs...et cela ne peut se faire que sous forme d'ascèse rigoureuse.  Un telle perspective me voue donc au dénigrement de ceux qui suspectent tous recours à une unité religieuse, voire sectaire -la mode étant à l'existentialisme- dont ceux que s'en réclament viscéralement (comme dénoncé plus haut),  sont le meilleur vivier du capitalisme rampant.

  En prophétie de fin d'un monde, j'annoncerai donc principalement la situation au Japon ! Non pas de la cause directe de l'accident nucléaire, mais de ses retombées sociales et économiques! Ce pays troisième puissance mondiale est aujourd'hui endetté à plus de 200% de son PIB (La France à 80%).  Il est à craindre donc que Tokyo ne puisse honorer ses engagements (Tepco commence à révéler l'ampleur du désastre)la panique risque de gagner le système boursier.